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Avant-projet de loi sur la réglementation de l’utilisation touristique des logements.

8 Avr, 2024

Le cabinet LAJARES LAW OFFICES souhaite faire une série de déclarations en réponse aux nombreuses demandes reçues concernant la présentation de l’avant-projet de loi sur la réglementation de l’utilisation touristique des logements et la préoccupation sociale existante.

 

Il ne s’agit pas d’une loi, mais d’un projet. Le cadre juridique actuel des résidences secondaires reste en vigueur.

LAJARES LAW OFFICES souligne que la proposition de loi n’est pas une loi et que, par conséquent, le cadre réglementaire antérieur et la possibilité de présenter les déclarations responsables pour obtenir une licence de résidence secondaire sont toujours en vigueur. Oui, vous pouvez toujours demander une licence de location de vacances en suivant les règles en vigueur.

 

Le cabinet LAJARES LAW OFFICES s’engage en faveur des maisons de vacances.

LAJARES LAW OFFICES étudie avec grand intérêt la proposition/le projet de loi qui affectera les résidences de vacances et fera part de ses allégations.

 

Le projet pourrait avoir un impact négatif sur les résidences secondaires.

LAJARES LAW OFFICES considère que son impact sur le marché immobilier, l’activité économique, le tourisme et en général sur le nord de l’île pourrait être significatif si certains de ses aspects ne sont pas modifiés.

 

Ce n’était pas la norme attendue pour les maisons de vacances.

LAJARES LAW OFFICES considère que certaines des attentes, motivations et raisons données aux citoyens lors du premier processus d’information publique en novembre 2023 n’ont pas été satisfaites et/ou ont été encore plus négatives.

 

Il s’agit d’une proposition de règlement sur les résidences secondaires difficile à comprendre.

LAJARES LAW OFFICES considère que la loi est extraordinairement longue dans son exposé des motifs (34 pages), que les articles sont tout aussi longs et qu’en général, ce n’est pas une loi qui peut être facilement comprise par le véritable destinataire de la loi, le citoyen. Cela pourrait aller à l’encontre de la simplification et de la rationalisation du cadre réglementaire.

 

Le manque de logements résidentiels ne peut pas être attribué uniquement aux résidences secondaires.

LAJARES LAW OFFICES n’est pas d’accord avec le raisonnement du règlement, qui repose essentiellement sur l’établissement d’un lien entre le manque de logements résidentiels libres et le droit d’accès à un logement décent et adéquat et l’existence de résidences secondaires, dans un exercice de cause à effet excessivement simpliste.

Sans préjudice de ses effets limités, ce sont d’autres réglementations en matière de logement qui doivent réguler le manque de logements aux îles Canaries, comme c’est déjà le cas. Nous pensons qu’il faut coordonner les réglementations en matière de logement émises par le gouvernement des îles Canaries lui-même https://www.gobiernodecanarias.org/boc/2024/037/001.html, car si les mesures proposées en matière d’accès au logement sont couronnées de succès, une grande partie de la justification de la réglementation des résidences secondaires est perdue.

 

La proposition ne peut être faite sur la base d’une interdiction et d’un interventionnisme excessif dans le domaine des résidences secondaires.

LAJARES LAW OFFICES considère que la réglementation des résidences secondaires et sa justification doivent se fonder sur la comparaison avec d’autres produits touristiques, sur l’établissement de critères d’application qui empêchent les pratiques négatives, tout cela dans le but d’appliquer des exigences similaires en matière de qualité, de services et autres, afin d’améliorer l’offre touristique dans les îles Canaries, bien que cette question ne soit pas mentionnée comme une raison essentielle de la réglementation.

 

Certaines propositions conduiraient à l’expulsion du marché de nombreux logements de vacances.

LAJARES LAW OFFICES observe certaines contradictions dans son règlement, car si, comme on le reconnaît à La Oliva, il y a 21,50 % de maisons de vacances par rapport à l’usage résidentiel, imposer que la planification ne puisse admettre que 10 % de l’immeuble résidentiel destiné à ce produit, reviendrait à déclarer que ce pourcentage, dont on sait qu’il est supérieur à celui prévu par le règlement, n’est pas conforme à la réglementation. Nous pensons que la réalité est ce qu’elle est, et une seule, et que cette limitation n’a pas de sens.

Une autre question est de savoir si la maison de vacances, une fois autorisée, est un produit touristique et non résidentiel, avec les contradictions juridiques et matérielles que cela implique.

 

Seules les habitations qui ont plus de 10 ans et qui ne répondent pas aux critères actuels d’efficacité et de durabilité peuvent être utilisées comme maisons de vacances.

LAJARES LAW OFFICES comprend que si, comme l’indique la proposition, l’objectif est de s’assurer que le marché des maisons de vacances n’est accessible qu’aux maisons de plus de 10 ans, cela semble initialement contradictoire avec le maintien d’un stock de maisons de vacances efficaces et modernes. Étant donné que très peu de maisons ont été construites aux îles Canaries entre 2007 et 2014 en raison de la crise économique, cette mention obligerait presque le marché des maisons de vacances à n’être accessible qu’aux maisons de plus de 17 ans qui, dans de nombreux cas, ne répondent pas aux exigences minimales du code technique de la construction actuel en termes de durabilité, d’efficacité et ainsi de suite.

 

All you need is LAW.

LAJARES LAW OFFICES défendra les droits de ses clients en tant que citoyens, afin que leurs aspirations légitimes ne soient pas lésées et que ne soit pas dénaturé un cadre juridique qui, avec ses vertus et ses défauts, a un impact important sur l’activité et le patrimoine des citoyens.

 

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